Voyage


 

Grandeur


 

MDR !

A sec











Conseil


Lumières


En selle


La mort



La mort, elle est la, elle nous respire
Indolore, incolore, nous faisons comme si elle n'était pas là
Alors elle se fâche et des fois ça fait mal
Une mort pour chaque vivant, comment avons nous laissé passer cela
Il vaut mieux se plaindre de ce que nous n'avons pas,
de ce qu'un réfugié nous a pris sans que cela nous manque
se plaindre d'un confort, jamais assez grand
Il vaut mieux n'être jamais satisfait, jamais repu, jamais content
de ce qu'un bonheur nous échappe alors que nous ne l'avons pas retenu
se plaindre de l'herbe du voisin, plus verte ou plus folle
Il vaut mieux pointer du doigts les autres, les envahisseurs
de notre tranquillité, les perturbateurs, les agitateurs de notre pensée
se plaindre avant d'avoir mal
Il vaut mieux croire que l'on ne sera jamais touché
de ce fléau qu'est le cancer, des maladies, des accidents
se plaindre que la vie n'est pas assez belle plutôt que de la chérir
Il vaut mieux fermer les yeux pour se protégé
de la misère, des demandes d'aides multiples, des autres
se plaindre que le monde est devenu fou
Il vaut mieux oublié qu'une vie devrait être le plus important
qu'elle soit d'un enfant au crâne rasé dans un lit blanc
d'un adulte au gilet orange qui coule en mer méditerrané
ou d'un sans abris dans le fond d'une cours grise et puante
Il vaut mieux oublier l'histoire, tampis si on recommence
de ce que l'humain peut faire de mal ce n'est pas notre problème
se plaindre est plus important que tous le reste
Il aurait mieux fait qu'on se le dise, que la mort est là parmi les vivants
de ce qu'une vie peut faire pour une autre
se plaindre de ne pas pouvoir faire plus, beaucoup plus
La mort, elle est la, elle nous respire
Indolore, incolore, nous faisons comme si elle n'était pas là
Alors elle se fâche et des fois ça fait mal
Une mort pour chaque vivant, comment avons nous laissé passer cela
Comment ...

La Parole


Esprit du Roc


Humour


Intrigue


Jusqu’au bout


Me revoilà



















Me revoilà !





















Ciel


Torpedo


Bougie


Dans les Cintres


Les mains posent


Q
ue ce soit en règle générale ou en particulier que ce soit dans la vie de tous les jours, le quotidien ou dans les moments difficiles, nos mains parlent, posent et se laissent dévoiler, nous dévoilent, elles s’expriment bougent affirment et expliquent. Des fois elles saisissent, manipulent prennent et tiennent, pour d’autres elles frôlent caressent et massent, elles savent appliquer, poser, pincer, pétrir, mais quoiqu’elles fassent elles touchent, notre œil, nos corps, nos esprits. 

"A travers une main c’est toute une histoire qui se dessine". 

Main calleuse du travail de force, main légère de l’esprit qui se couche sur papier, main donnant toute la mesure du quotidien. Belle, trapue, avec bourrelet ou fine. Parée de bijoux, ou nue comme une main, elle reste le prolongement de ce qui fait nous…et touche, oui touche tout ce qui peut l’être. Doucement ou fortement, avec hésitation ou empressement nos mains nous ressemblent.

L
es mains d’un père sont protectrices, les mains d’une mère, rassurantes, les mains de celui ci taquines, les mains de celui là font mal, les mains se donnent, se retirent, et se serrent. Les mains vivent des vies de mains, simples, touchantes. La main du docteur examine, la main de l’infirmière soigne, la main de l’orthophoniste parle, la main de l’éducateur accompagne, la main de l’aumônier est ouverte, la main du comptable compte, la main de la secrétaire danse sur le clavier, et la main du directeur montre le lointain, celle du stagiaire tremble comme celle de l’arrière grand père, la main du jeune hésite et celle du professeur explique, la main de la femme de ménage s’abîme, celle  du cuisinier se brûle, la main de l’amoureux en attrape une autre, et j’en passe des mains et des meilleures. 

Car la main est aussi charitable, certains ont la main comme d’autres la passent ou se font la main. Verte ou blanche quelle soit première où seconde la main nous est courante.

A
lors il nous reste à en prendre soin, doucement, malgré le temps qui passe malgré les rides, malgré les cicatrices. Oui n’oublions pas qu’une main c’est comme un peu de nous et que si l’on veut vraiment avoir la main, il suffit peut être d’en prendre soin, le reste c’est une histoire de mains…


Araignée


ça tourne

J.Roth

sève d'arbre



Libellule

Danger

Grille

Douceur

clochette

Pompe

du net




ours SDF

lisez


Place Handicapés

Du Net

FB



Ainsi va la vie

Il est l’heure d’y aller
Le travail t’attend lève toi
Comme tous les matins
Il a du mal à se lever

Les yeux presque collé
Il se lève, baille, s’étire
Et sous des mots d’amour qui pousse
S’habille, se prépare

Petit déjeuner de prince,
Pas un mot le matin
Petite cuillère à droite, tasse à gauche
Surtout pas de couteaux, surtout tout toujours à la même place

Et la chaise rangé sous la table
Sinon il ne s‘asscira pas
Rythme ou rituel il y tient dur comme fer
Sinon ça va barder,

Il est le seul fils de la famille
Il n’y en à pas deux comme lui
Il se présente facilement
A qui veux bien l’entendre

Une fois deux fois mille fois
Il ne se lasse pas de se présenter
Et possède deux trois phrases comme ça ça lui suffit à lui
Qu’il maîtrise si bien et qui lui sert pour tout dialogue

Il a souvent les yeux remplie d’expression mélangée
Où seul un spécialisé ou ses parents y lisent des sentiments
Il se balance souvent d’avant en arrière, le rythme régulier de sa vie
Il se mord les doigts, secoue sa main, et bave des fois

Il aime écouter de la musique, le chocolat, et les câlins,
Quoique l’on pense il est toujours là
Et sans jamais rien demander, il attend souvent
Et se fait encore apeller l’enfant même à 24 ans

Son corps vie les étapes de sont ages
Lui se fou complètement de l’age que dictent des soit disant sages
Ses désirs se cache des fois sous des traitements
Mais il parait qu’il joue quand même avec, l’affreux

Il avance ainsi à petit pas
Des petits pas pour nous seulement
Mais nous savons bien qu’il na pas le temps
Et que bientôt il sera sans parents

Alors c’est pour ton bien, tu le sais
Que demain tu ira vivre dans cette établissement spécialisé
Loin de chez toi, et alors ?
Et même si tu ne comprends rien, mon petit

Ainsi va la vie…. même la tienne…

Souvenir


C'était aujourd'hui

C’était aujourd’hui
Tu m’as salué
Tu m’as parlé
Tu m’as confié
Sentiment d’inquiétude
Sentiment d’impuissance
Et le doute c’est fait expression
La vie n’est pas belle
C’est ce que l’on en fait qui la rend belle
C’était aujourd’hui
Tu m’as salué
Tu m’as parlé
Tu m’as confié
Sentiment de confiance
Sentiment de sympathie
Et une larme c’est fait l’expression d’un doute
C’était aujourd’hui
Tu m’as touché
Tu m’as troublé
Tu m’as gêné
Sentiment de gratitude
Sentiment de complicité
Et le sourire est pour moi
La vie n’est pas belle
C’est ce que l’on en fait qui la rend belle
C’était aujourd’hui
Il n'y a pas plus de mots que de phrases
Crois en toi avant de croire en l’autre
Ne sont qu’expression et vocable
Mais
La vie n’est pas belle
C’est ce que l’on en fait qui la rend belle
Et moi je garde un sourire …pour toi
Et pour aujourd’hui,
Merci…mon infirmière

Phasme