La mort
La mort, elle est la, elle nous respire
Indolore, incolore, nous faisons comme si elle n'était pas là
Alors elle se fâche et des fois ça fait mal
Une mort pour chaque vivant, comment avons nous laissé passer cela
Il vaut mieux se plaindre de ce que nous n'avons pas,
de ce qu'un réfugié nous a pris sans que cela nous manque
se plaindre d'un confort, jamais assez grand
de ce qu'un réfugié nous a pris sans que cela nous manque
se plaindre d'un confort, jamais assez grand
Il vaut mieux n'être jamais satisfait, jamais repu, jamais content
de ce qu'un bonheur nous échappe alors que nous ne l'avons pas retenu
se plaindre de l'herbe du voisin, plus verte ou plus folle
de ce qu'un bonheur nous échappe alors que nous ne l'avons pas retenu
se plaindre de l'herbe du voisin, plus verte ou plus folle
Il vaut mieux pointer du doigts les autres, les envahisseurs
de notre tranquillité, les perturbateurs, les agitateurs de notre pensée
se plaindre avant d'avoir mal
de notre tranquillité, les perturbateurs, les agitateurs de notre pensée
se plaindre avant d'avoir mal
Il vaut mieux croire que l'on ne sera jamais touché
de ce fléau qu'est le cancer, des maladies, des accidents
se plaindre que la vie n'est pas assez belle plutôt que de la chérir
de ce fléau qu'est le cancer, des maladies, des accidents
se plaindre que la vie n'est pas assez belle plutôt que de la chérir
Il vaut mieux fermer les yeux pour se protégé
de la misère, des demandes d'aides multiples, des autres
se plaindre que le monde est devenu fou
de la misère, des demandes d'aides multiples, des autres
se plaindre que le monde est devenu fou
Il vaut mieux oublié qu'une vie devrait être le plus important
qu'elle soit d'un enfant au crâne rasé dans un lit blanc
d'un adulte au gilet orange qui coule en mer méditerrané
ou d'un sans abris dans le fond d'une cours grise et puante
qu'elle soit d'un enfant au crâne rasé dans un lit blanc
d'un adulte au gilet orange qui coule en mer méditerrané
ou d'un sans abris dans le fond d'une cours grise et puante
Il vaut mieux oublier l'histoire, tampis si on recommence
de ce que l'humain peut faire de mal ce n'est pas notre problème
se plaindre est plus important que tous le reste
de ce que l'humain peut faire de mal ce n'est pas notre problème
se plaindre est plus important que tous le reste
Il aurait mieux fait qu'on se le dise, que la mort est là parmi les vivants
de ce qu'une vie peut faire pour une autre
se plaindre de ne pas pouvoir faire plus, beaucoup plus
de ce qu'une vie peut faire pour une autre
se plaindre de ne pas pouvoir faire plus, beaucoup plus
La mort, elle est la, elle nous respire
Indolore, incolore, nous faisons comme si elle n'était pas là
Alors elle se fâche et des fois ça fait mal
Une mort pour chaque vivant, comment avons nous laissé passer cela
Indolore, incolore, nous faisons comme si elle n'était pas là
Alors elle se fâche et des fois ça fait mal
Une mort pour chaque vivant, comment avons nous laissé passer cela
Comment ...
Les mains posent
Q
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ue ce soit en règle générale ou en particulier que
ce soit dans la vie de tous les jours, le quotidien ou dans les moments
difficiles, nos mains parlent, posent et se laissent dévoiler, nous dévoilent,
elles s’expriment bougent affirment et expliquent. Des fois elles saisissent,
manipulent prennent et tiennent, pour d’autres elles frôlent caressent et
massent, elles savent appliquer, poser, pincer, pétrir, mais quoiqu’elles fassent
elles touchent, notre œil, nos corps, nos esprits.
"A travers une main c’est
toute une histoire qui se dessine".
Main calleuse du travail de force, main légère de l’esprit qui se couche sur papier, main donnant toute la mesure du quotidien. Belle, trapue, avec bourrelet ou fine. Parée de bijoux, ou nue comme une main, elle reste le prolongement de ce qui fait nous…et touche, oui touche tout ce qui peut l’être. Doucement ou fortement, avec hésitation ou empressement nos mains nous ressemblent.
L
|
es mains d’un père sont protectrices, les mains
d’une mère, rassurantes, les mains de celui ci taquines, les mains de celui là
font mal, les mains se donnent, se retirent, et se serrent. Les mains vivent
des vies de mains, simples, touchantes. La main du docteur examine, la main de
l’infirmière soigne, la main de l’orthophoniste parle, la main de l’éducateur
accompagne, la main de l’aumônier est ouverte, la main du comptable compte, la
main de la secrétaire danse sur le clavier, et la main du directeur montre le
lointain, celle du stagiaire tremble comme celle de l’arrière grand père, la
main du jeune hésite et celle du professeur explique, la main de la femme de
ménage s’abîme, celle du cuisinier se
brûle, la main de l’amoureux en attrape une autre, et j’en passe des mains et
des meilleures.
Car la main est aussi charitable, certains ont la main comme
d’autres la passent ou se font la main. Verte ou blanche quelle soit première où
seconde la main nous est courante.
A
|
lors il nous reste à en prendre soin, doucement,
malgré le temps qui passe malgré les rides, malgré les cicatrices. Oui
n’oublions pas qu’une main c’est comme un peu de nous et que si l’on veut
vraiment avoir la main, il suffit peut être d’en prendre soin, le reste c’est
une histoire de mains…
Ainsi va la vie
Il est l’heure d’y aller
Le travail t’attend lève toi
Comme tous les matins
Il a du mal à se lever
Les yeux presque collé
Il se lève, baille, s’étire
Et sous des mots d’amour qui pousse
S’habille, se prépare
Petit déjeuner de prince,
Pas un mot le matin
Petite cuillère à droite, tasse à gauche
Surtout pas de couteaux, surtout tout toujours à la même place
Et la chaise rangé sous la table
Sinon il ne s‘asscira pas
Rythme ou rituel il y tient dur comme fer
Sinon ça va barder,
Il est le seul fils de la famille
Il n’y en à pas deux comme lui
Il se présente facilement
A qui veux bien l’entendre
Une fois deux fois mille fois
Il ne se lasse pas de se présenter
Et possède deux trois phrases comme ça ça lui suffit à lui
Qu’il maîtrise si bien et qui lui sert pour tout dialogue
Il a souvent les yeux remplie d’expression mélangée
Où seul un spécialisé ou ses parents y lisent des sentiments
Il se balance souvent d’avant en arrière, le rythme régulier de sa vie
Il se mord les doigts, secoue sa main, et bave des fois
Il aime écouter de la musique, le chocolat, et les câlins,
Quoique l’on pense il est toujours là
Et sans jamais rien demander, il attend souvent
Et se fait encore apeller l’enfant même à 24 ans
Son corps vie les étapes de sont ages
Lui se fou complètement de l’age que dictent des soit disant sages
Ses désirs se cache des fois sous des traitements
Mais il parait qu’il joue quand même avec, l’affreux
Il avance ainsi à petit pas
Des petits pas pour nous seulement
Mais nous savons bien qu’il na pas le temps
Et que bientôt il sera sans parents
Alors c’est pour ton bien, tu le sais
Que demain tu ira vivre dans cette établissement spécialisé
Loin de chez toi, et alors ?
Et même si tu ne comprends rien, mon petit
Ainsi va la vie…. même la tienne…
Le travail t’attend lève toi
Comme tous les matins
Il a du mal à se lever
Les yeux presque collé
Il se lève, baille, s’étire
Et sous des mots d’amour qui pousse
S’habille, se prépare
Petit déjeuner de prince,
Pas un mot le matin
Petite cuillère à droite, tasse à gauche
Surtout pas de couteaux, surtout tout toujours à la même place
Et la chaise rangé sous la table
Sinon il ne s‘asscira pas
Rythme ou rituel il y tient dur comme fer
Sinon ça va barder,
Il est le seul fils de la famille
Il n’y en à pas deux comme lui
Il se présente facilement
A qui veux bien l’entendre
Une fois deux fois mille fois
Il ne se lasse pas de se présenter
Et possède deux trois phrases comme ça ça lui suffit à lui
Qu’il maîtrise si bien et qui lui sert pour tout dialogue
Il a souvent les yeux remplie d’expression mélangée
Où seul un spécialisé ou ses parents y lisent des sentiments
Il se balance souvent d’avant en arrière, le rythme régulier de sa vie
Il se mord les doigts, secoue sa main, et bave des fois
Il aime écouter de la musique, le chocolat, et les câlins,
Quoique l’on pense il est toujours là
Et sans jamais rien demander, il attend souvent
Et se fait encore apeller l’enfant même à 24 ans
Son corps vie les étapes de sont ages
Lui se fou complètement de l’age que dictent des soit disant sages
Ses désirs se cache des fois sous des traitements
Mais il parait qu’il joue quand même avec, l’affreux
Il avance ainsi à petit pas
Des petits pas pour nous seulement
Mais nous savons bien qu’il na pas le temps
Et que bientôt il sera sans parents
Alors c’est pour ton bien, tu le sais
Que demain tu ira vivre dans cette établissement spécialisé
Loin de chez toi, et alors ?
Et même si tu ne comprends rien, mon petit
Ainsi va la vie…. même la tienne…
C'était aujourd'hui
C’était aujourd’hui
Tu m’as salué
Tu m’as parlé
Tu m’as confié
Sentiment d’inquiétude
Sentiment d’impuissance
Et le doute c’est fait expression
La vie n’est pas belle
C’est ce que l’on en fait qui la rend belle
C’était aujourd’hui
Tu m’as salué
Tu m’as parlé
Tu m’as confié
Sentiment de confiance
Sentiment de sympathie
Et une larme c’est fait l’expression d’un doute
C’était aujourd’hui
Tu m’as touché
Tu m’as troublé
Tu m’as gêné
Sentiment de gratitude
Sentiment de complicité
Et le sourire est pour moi
La vie n’est pas belle
C’est ce que l’on en fait qui la rend belle
C’était aujourd’hui
Il n'y a pas plus de mots que de phrases
Crois en toi avant de croire en l’autre
Ne sont qu’expression et vocable
Mais
La vie n’est pas belle
C’est ce que l’on en fait qui la rend belle
Et moi je garde un sourire …pour toi
Et pour aujourd’hui,
Merci…mon infirmière
Tu m’as salué
Tu m’as parlé
Tu m’as confié
Sentiment d’inquiétude
Sentiment d’impuissance
Et le doute c’est fait expression
La vie n’est pas belle
C’est ce que l’on en fait qui la rend belle
C’était aujourd’hui
Tu m’as salué
Tu m’as parlé
Tu m’as confié
Sentiment de confiance
Sentiment de sympathie
Et une larme c’est fait l’expression d’un doute
C’était aujourd’hui
Tu m’as touché
Tu m’as troublé
Tu m’as gêné
Sentiment de gratitude
Sentiment de complicité
Et le sourire est pour moi
La vie n’est pas belle
C’est ce que l’on en fait qui la rend belle
C’était aujourd’hui
Il n'y a pas plus de mots que de phrases
Crois en toi avant de croire en l’autre
Ne sont qu’expression et vocable
Mais
La vie n’est pas belle
C’est ce que l’on en fait qui la rend belle
Et moi je garde un sourire …pour toi
Et pour aujourd’hui,
Merci…mon infirmière
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